La grosse chronique : la jeunesse malienne mal éduquée
La jeunesse malienne est le thème majeur de ce numéro de mon émission « La grosse chronique » sur www.rpmedias.com

Outre la jeunesse malienne, je traite la visite du président IBK à Sikasso, la célébration de la naissance du prophète Mohamed par les religieux à Bamako, le concert de l’artiste Iba One au stade du 26 Mars, l’exécution de 11 soldats maliens par l’armée française, la « moutonnisation » de la jeunesse malienne et les démissions du ministre Mamadou Konaté et du général Moussa Sinko Coulibaly.
Dans ce numéro de la grosse chronique, je fais une récidive. En effet, j’avais déjà alerté la jeunesse malienne sur son manque d’éducation moi y compris. Nous sommes champions dans l’indignation pour les causes qui n’ont aucune incidence sur notre existante. Les questions religieuses, les intérêts de la Russie, la Palestine, etc.. sont ce qui nous intéresse. Nous avons démontré que nous savons nous mobiliser mais nous le faisons pour des individus. Ras Bath en bénéficie depuis deux ans. La seule exception fut le combat contre la révision constitutionnelle. Nous sommes une jeunesse qui n’a presque pas de conscience et se prostitue gratuitement.
Chacun pourra apprécier cette chronique comme bon lui semble. Chacun pourra se sentir concerné ou désigner un autre coupable qui semble être le « jeune malien type ». Une chose est pertinente, il y’a quelque chose de ratée dans notre éducation qui fait de nous des jeunes soumis au nom de la religion et de l’émotion.
Elijah De BLA
Chaque 22 Septembre
Je fais le bilan trois mois avant Décembre
Avant moi, d’autres l’ont fait
Ils ont eu l’air suspect
56 ans que ça dure
A présent nos idées sont mûres
Je fais l’état de nos droits
Le compte n’y est pas je crois
Les années ne se ressemblent pas
On reste moins longtemps autour du repas
Personne ne presse les pas
Je veux pouvoir te léguer un pays indépendant
Libre comme Balla Fasséké et ses descendants
Héroïque comme le fils de Sogolon djata allant chercher le Siraboulounan
T’offrir du jus d’orange pressé et des croissants
Racontant l’histoire du Kouroukanfougan
Avec le drapeau vert jaune et rouge flottant
C’est très tentant
Tentant comme l’entrecuisse d’une vierge promise à un prisonnier de 56 ans
Un demi-siècle d’érection difficile en attendant
Mais de loin tu vois l’hécatombe et le décombre
Le décor du désordre dans le chaos est sombre
Sombre comme nos arbres sans feuilles et sans ombres
Effrayant comme 56 testicules de vieillards qui s’encombrent
Triste comme la mortalité, le chômage et leurs nombres
Nombres dont certains cachent les chiffres
Les chiffres de la magouille portent une griffe
Désespérant comme nos chers guides et leurs missions
Les missions religieuses font leurs émissions
Les émissions politiques tournent à la confusion
La confusion et nos vices construisent des villas à Nice
Dans nos villes, nos actes fabriquent des déserts sans oasis
Nos élus vivent de délits
Ils décident sans devis
Se moquent de nos avis
Nous ne sommes pas leurs amis
Nos hôpitaux abritent un marché morbide mais pas de lits
Je peux te dire que mon pays n’est pas joli
Le temps des hommes braves est si lointain
Amadou Koufa n’est qu’un plaisantin
Où sont ces femmes qui n’avaient qu’une parole?
La parole d’honneur a laissé place à la prostitution des rôles
L’air peureux
Le regard creux
Le ventre poreux
Le cerveau contraint
L’espoir éteint
On pousse peu la réflexion pour un projet serein
Manger trois fois par jour devient la mission
L’indépendance et la liberté
Sont vils objectifs sans visibilité
Aucune référence
Surtout pas de préférence
Quelques mouvances
La confiance se bat contre la méfiance
Triste spectacle sous le regard de la souffrance
Je veux que tu saches que le Mali est en solde
Réduction de presque 100% comme pour la mode
Comme si le vaillant Modibo Keita n’a pas eu le temps de faire des enfants
Ceux qui lui ont donné la mort font tout pour détruire nos enfants
J’aurais aimé te montrer un autre Mali
Un Mali ou le midi rappelle les assiettes des plages de Bali
L’étendard de la souveraineté s’est caché
Avec nous la quiétude s’est fâchée
Fâchée par la soumission des mandatés
Les mandatés ont modifié le mandat
D’ailleurs ça fait débat
L’épée de la révolte égorge mes propres frères
Damoclès nous tient dans une espèce de serre
Le sabre de Samory reste muet
Il ressemble à nos députés sourds et muets
De Kidal au Macina, mes chers frères errent
Nous avons trop de certitudes
Les certitudes confortent notre servitude
Le jour nous sommes philosophes
La nuit nous filons au bar soft
En réalité nous ne devons rien à personne
Nous avons des problèmes de personne
Libre dans une prison
Voilà l’état de nos droits en chiffon
Nos chefs ne valent que dalle
La dalle est ce qu’ils nous imposent en tirant des balles
J’aurais aimé que tu manges à ta faim
Que tu bois à ta soif aujourd’hui et demain
Mais chaque septembre, la tristesse m’envahit
L’état de nos droits n’est pas enviable
L’envie de fuir est générale
Rien qu’à voir les tombes dans l’océan tu comprendras
Les temps ont changé mais pas les draps
Il y’a autant de mosquées que de maisons closes
Maisons closes qui nourrissent la haute et sa cause
Les mosquées nourrissent les imams qui n’ont pas d’autres choses
La jeunesse s’est reconnu dans ces causes
S’est défait de ses buts
Préfère vivre la nuit
Le travail et l’école ne sont pas prévus
L’éducation est mise au placard
L’honneur s’en est allé avec les cafards
C’est l’horreur pour les maliens de Dakar
Personne n’arrive à l’heure aux rencards
Tu comprends d’où vient l’écart
La révolte enfouie dans la bouteille
Comme le Whisky dans le Coca en détail
Peuple dans le coma
Artificiel comme le café déca
La taille des filles détermine notre réussite
Autant se tirer une balle dans la tête quand la réussite nous visite
Chaque peuple mérite ses dirigeants
C’est évident
Mon pays paye des dettes à ceux qu’il entretient
Cette histoire est à peine croyable chez les martiens
On n’y comprend rien non plus chez les ségoviens
56 ans de tragédie
Certains dirons qu’on avance je te le dis
Quasi esclaves chez nous
Nous avons perdu le sens de la marche débout
Nous avons été trahis dès le début
Voir mon pays célébrer Septembre chaque 22
Je comprends qu’il nous manque des neurones au nombre de 22
Des millions et des milliards pour fêter notre dépendance
Faire semblant d’être indépendant
Indépendant juste le temps des bals dansants
La résignation a ce côté tranchant
Qui nous ampute de notre volonté
Exacerbe notre bonté
Les arabes sont arrivés en barbares
Nous ont tués avec des sabres et des barres
Nous avons pardonné et épousé leurs codes et leurs barbes
Les européens nous ont déportés au-delà de nos limites
Nous les embrassons avec des manières qui les imitent
Nous avons investi dans la mort des maliens
Pourtant nous partageons plus que des liens
Nous avons les mêmes biens
Notre indépendance est une sentence
L’air ignorant et pourtant en transe
Scellés par la matrice
.
Matrice dessinée par le vice
Nous ne sommes ni actif ni actrice
Nous naissons tristes
Nous mourons incompris
Incompris d’avoir réclamé
Réclamer nos droits et nos déjeuners
Nous perdons du temps dans les clivages
Ça rappelle l’esclavage
J’aurais voulu être indépendant
Pouvoir décider de temps en temps
Me reposer souvent
Devenir un exemple
Avoir une place au chaud dans le temple
Méditer l’hymne du Mali
Etre en phase avec les paroles de « A ton appel Mali »
Voir les fiers artisans parader
Applaudir nos brillants médecins dans un défilé
Ecouter nos cœurs battre à l’unisson
Unisson avec les chants salvateurs du griot disons
A présent ce rêve marche à reculons
Ma liberté est sous condition
Je dépends d’une autre vision
Aveuglé par les dérives au nom de la religion
Soumis à un diktat
Obligé de signer des contrats
Contrats qui partagent mes fruits
Fruits de l’effort de mes ancêtres qu’on a détruit
Nous n’avons plus d’honneur
L’honneur est parti avec le bonheur
Pour son bonheur le griot vend ses louanges
Les plus offrants héritent du courage
La vérité est masquée
L’égalité est braquée
Le courage est traqué
La bonté est saquée
Nos coutumes sapées
Seul ce franc CFA est compté
Le temps nous est décompté
Pourquoi s’agiter en Septembre au fait
Pourquoi fêter la défaite
Célébration malsaine
Délire inhumaine
Défilé honteux
Projet douteux
Dirigeants fuyards
Peuple en plein brouillard
Manque de gaillards
Flambeau abandonné
Lanterne teintée
Triste est le sort du rêve du président Modibo Keita
Nous sommes accrochés aux pauvres visas
La montagne a accouché d’une souris
Il y’a comme une odeur de pourri
J’aurais aimé bomber le torse
Dire qu’en septembre, je prends des forces
Je te demande pardon pour ce simulacre
L’indépendance s’écrit avec des hommes
Pas avec l’encre du sang des hommes
Ni avec des hommes qui lèvent l’ancre
Que les faibles rentrent
Le 22 Septembre ne sera pas ma fête
Me rappelle les souvenirs de ma défaite
Voilà pourquoi je ne dirai pas bonne fête.
Indépendance à crédit
Les comptes ne seront pas soldés ce jeudi
Développement en mirage
Progrès au mauvais virage
Politique de bas étage
Vision de mauvais présage
Notre vie se résume à des grimaces
La France nous tient par les couilles
Le FMI nous humilie par ses fouilles
La Banque mondiale nous pille et nous souille
Notre garde à la trouille
Or la garde meurt mais ne se rend pas
Elle ne plie pas
Elle ne casse pas
Seul le drapeau Vert , Jaune et rouge ne déteint pas
Le code 223 ne se démode pas
Nous sommes maliens, ça ne changera pas.
Elijah De BLA
Séisme en Italie : la caricature de Charlie Hebdo au mauvais goût de Lasagnes
La haine est exactement comme la gangrène. On la soigne ou on en meurt. L’Europe entière à pris l’habitude de comprendre et d’accepter l’humour provocateur sans message autre que le mépris de Charlie Hebdo chaque fois qu’il s’en est pris à l’islam ou aux migrants morts en tentant de rejoindre les côtes européennes. Bizarrement le son de cloche change dès qu’il s’agit de caricatures des attentats de Bruxelles ou du séisme meurtrier en Italie.
Les italiens autrefois Charlie le seront-ils toujours après avoir découverts que la mémoire de presque 300 des leurs est salie par l’hebdomadaire satirique? La question de la limite se pose avec acuité quand les événements ou les causes touchant l’Europe sont caricaturés. Pour rappel, le dernier numéro de Charlie Hebdo en kiosque illustre en sa Une le tragique tremblement de terre qui a endeuillé l’Italie. Une fois de plus, l’humour de Charlie Hebdo ne passe pas auprès de tout le monde. Cette fois, il ne s’agit pas d’une caricature de l’islam mais du tremblement de terre en Italie qui crée la polémique. En cause, un dessin du dessinateur Felix publié dans le numéro en kiosques cette semaine.
La caricature de Charlie Hebdo de très mauvais goût compare les victimes du séisme qui a fait exactement 294 morts à un plat de lasagnes. Le sang qui a coulé à la place de la sauce tomate et les morts font office de viande.
Les médias italiens et les opinions ont moyennement rit ou pas du tout. Selon certains, il n’y a rien de drôle dans cette caricature et aucun message outre celle du mépris de la peine et de la provocation pure.

La Une de Charlie Hebdo consacrée au naufrage des des bateaux de migrants voulant regagner les côtes européennes
Cette Une de Charlie Hebdo remet sur la table la question de son utilité et des limites à adopter face au drame.
Pour une fois qu’il ne s’agit pas d’une caricature visant les musulmans et leur prophète Mohamed, on ne parle pas de liberté d’expression ni d’obscurantisme. On son s’exprime peu et on laisse le temps faire oublier ou au mieux faire pardonner.
Cet incident est l’expression parfaite de la réponse à la question de savoir si on peut rire de tout et si on doit rire de tout.
Elijah De BLA
Le seul gagnant des élections présidentielles au Gabon est la France
Il y a des vérités qui peuvent blesser mais il y a des réalités vécues qui sont pires comparées à ces vérités.
C’est beau de voir les gabonais l’air réveillés dans les images qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux et dans médias français. Mieux que de se réveiller en 2016, ils auraient dû rester éveillés depuis les derniers souffles du président Omar Bongo.
Ils ont laissé la succession monarchique s’opérer au Gabon puis s’étonnent de sa perpétuité. Tout le paradigme gabonais tient dans ce pan de l’histoire politique du Gabon.
Avoir le choix entre Ali Bongo et Jean Ping n’est pas un choix. Les gabonais crèveront la dalle quel que soit le vainqueur. La jeunesse gabonaise trouvera toujours la mort sur le chemin de l’Europe avec l’océan pour cimetière.
En 2009 la France a officiellement soutenue Ali Bongo pour la présidentielle du Gabon. Les intérêts de la France priment sur ceux du peuple gabonais aux yeux de la diplomatie française.
Pour l’exécutif français, le pétrole du Gabon, son bois et tout le reste concourent au PIB français.
Jean Ping et Ali Bongo sont faits du même bois politique et soumis aux mêmes lois de la gravité droite et gauche confondues de la dualité politique française.
La France n’a pas hésité à réclamer une alternance politique à Ali Bongo en pleine soirée électorale du Gabon.
Que peut bien avoir de si beau chez Jean Ping pour que la France lui trouve un destin présidentiel pour diriger le Gabon. Ou plutôt pourquoi la France voudrait changer de défenseur des intérêts au Gabon. Jean Ping est autant héritier de Omar Bongo qu’Ali. Si Ali lui-même n’avait de dieu que la France, il faut craindre pour l’avenir du peuple gabonais qui naïvement espère changer d’ère. La France tient autant l’un et l’autre par les bourses (au propre comme au figuré), ils sont les fruits de la France Afrique. Le CV de Jean Ping est tellement rempli de ligne attestant sa proximité avec Omar Bongo et donc avec la France. Chef de cabinet et tellement de fois ministre à des portefeuilles divers et variés qu’il faudra plus de temps que la durée du dépouillement pour les égrener.
Ex gendre du président Bongo, Jean Ping est lié à vie à l’école Bongo donc à celle de la gabegie des ressources du Gabon.
La base militaire française, El Gabon et tous les conseillers français de la présidence gabonaise font de ce pays la propriété de la France.
Si les gabonais étaient restés éveillés, ils auraient certainement réussi à promouvoir une personnalité qui ne sort pas du sérail Bongo. Tant qu’un disciple de la France Afrique serait à la tête du Gabon, les ressources du Gabon éclaireront l’avenue des champs Élysée et les fortunes volées du pays renfloueront les banques françaises. Sur le moment, les morts font plonger dans l’émotion mais ils seront aussitôt oubliés dès la première visite officielle du prochain président à Paris.
La souffrance des gabonais commencera vraiment quand ils auront officiellement un président qu’il se nomme Ali ou Jean car la France y veille. il faudra certainement un autre réveil des gabonais avec des nouveaux gabonais. quand on a passé 60 ans à imiter le coq, on peut difficilement changer brusquement pour rugir comme un lion. le cas du Gabon est une école pour nombreux états africains.
Elijah De BLA
Administration malienne : à quoi servent les ordinateurs dans les bureaux ?
Les illettrés des années 2000 sont tous ceux qui ne savent pas utiliser l’internet. Qu’en est-il de ceux de l’administration malienne qui n’utilisent aucun outil bureautique de production au quotidien?
Dans l’administration malienne, la part des budgets imputables aux fournitures bureautiques est conséquente. Celle spécifique allouée aux ordinateurs se taille la part du lion. D’ailleurs concernant ce marché, ceux qui se frottent les mains sont les marchands et la famille ayant réussis à promettre une rétro commission aux DAF qui attribuent ces juteux marchés. Nous n’allons pas nous éterniser sur cet aspect de l’administration malienne.
Passons à la loupe l’utilité que ces ordinateurs de bureau ont pour l’administration malienne et analysons le coût d’opportunité par rapport à leur absence.
L’administration malienne n’utilise ni messagerie, ni réseau, ni outils de production (logiciel). Si l’administration malienne échangeait en interne et avec ses usagers par messageries on aurait eu des adresses du type moussadjan@laposte.ml , madoufing@douanesmali.ml , amydjeman@hopitalgabriel.ml , fantablen@impotsmali.ml et vignettes@gouvernoratdistrict.ml.
On peut se demander ce que font nos salariés de l’administration malienne avec des ordinateurs qui coûtent en moyenne 1500€(1000000fr CFA) si nous écartons la part de la surfacturation.
En dehors des mails privés, des jeux tels le solitaire et Zuma Delux ou des séries en streaming si la connexion le permet, l’ordinateur ne rend aucun service aux usagers. C’est aussi le seul moyen qu’on certains maliens et leurs familles pour communiquer avec le reste du monde via les réseaux sociaux. Orange Mali à fait du Mali un désert 2.0 donc les connexions des administrations sont un oasis dans ce désert. A part ces utilisations relevant du privé, on ne voit pas ce qu’ils peuvent faire d’autres avec ces acquisitions onéreuses pour l’état. A part orner le bureau et donner une image de personnalité importante au locataire du bureau, cet équipement appauvri le Mali. Si l’état cherche des postes pour ses coupes budgétaires, en voici un.
On peut soumettre à l’état malien d’évaluer la perte en production et en productivité de l’administration sans les fameux ordinateurs de bureau et comparer les résultats de cette étude avec les mêmes variables en leur présence. Si la perte en production n’est pas significative sans ces jouets pour adultes alors il devient évident que ces écrans n’ont rien à faire dans nos bureaux. Si l’état n’est pas capable de prendre cette décision qui pourrait être impopulaire, il lui est possible d’investir le coût des fournitures bureautiques de quelques années dans la formation des salariés du publique. Le Mali doit se tourner vers une modélisation de son administration et imposer une barrière à l’entrée pour les nouveaux entrants. Ils doivent disposer d’un minimum de savoir-faire avec les logiciels de production en vigueur au Mali. Les usagers doivent avoir la possibilité de transmettre des documents par mail à l’administration et l’administration doit pouvoir archiver ces documents et pouvoir les retrouver en un clic. Les maliens ne doivent pas perdre une journée pour déclarer une naissance à l’AMO, le scan de l’acte de naissance peut être envoyé par mail. En un clic la banque doit pouvoir vérifier l’authenticité d’une information relevant du foncier.
Si aucune de ces mesures n’est envisageable à court et moyen terme, il faut évidemment mettre un frein à l’installation de ces ordinateurs de bureau dans nos administrations y compris dans les bureaux de certains ministres, l’état ferait une économie conséquente qu’il pourra injecter dans les capacités didactiques de nos universités.
Aujourd’hui, c’est par pure mimétisme que les bureaux de nos administrations sont équipés d’ordinateurs. Faire comme d’autres pays mais oublier qu’ils servent à ces derniers est notre défaut. L’état fait semblant d’exister et l’administration fait semblant de s’occuper.
Si le pouvoir n’a de charme que l’abus qu’on en fait, il doit aussi arbitrer dans la douleur pour économiser les deniers publics. L’administration malienne en a besoin.
Elijah De BLA
Il y’aura un avant et après 4 Juillet 2016 en Arabie Saoudite
Autant personne ne peut frire des beignets avec de l’eau, autant on ne peut cacher le soleil avec ses mains. A tous ceux qui gaspillent leur énergie à vouloir convaincre les autres sur la dichotomie à faire entre Islam et terrorisme, j’ai envie de leur dire qu’ils ne sont pas mandatés pour le faire. En effet, le terrorisme fait plus de morts chez les musulmans qu’ailleurs mais on feigne de ne pas connaitre ces statistiques.
Le prophète de l’Islam, Mohamed a été souillé au nom de la liberté d’expression par ceux qui avaient un intérêt à embraser le monde. J’aimerais voir les Unes des médias d’occident au sujet de la série d’attentats commise en terre sainte aujourd’hui. À travers cet acte, plusieurs symboles de l’islam et non des moindres ont été visés. La terre sainte dans sa globalité et la tombe de ce qui représente l’unanimité chez les musulmans à savoir la tombe du prophète Mohamed. Si ces fous ont attaqué la tombe de Mohamed, qu’est ce qui leur reste de musulman? Ma réponse est « rien » mais je ne suis pas sûre que l’événement soit présenté ainsi par les commerçants d’armes et de munitions.
Nous venons de basculer dans une nouvelle ère qui réduit les frontières entre le monde en paix et le monde en terreur.
Si on me demande mon avis, je le donnerai gratuitement. Tout ceci était prévisible. Je n’irai pas jusqu’à dire que les saoudiens soutiennent ou financent la logistique terroriste, je dirais plutôt qu’ils ont eu de la complaisance avec certains terroristes, notamment ceux du nord du Mali. Les saoudiens sont un allier financier des amerloques or ce sont les ces derniers qui exportent le plus d’armes au monde. D’ailleurs les saoudiens sont l’un des meilleurs clients du marchand d’armes amerloque. Quand on détient les armes, un moment donné on s’en sert. Il n’existe pas de meilleurs manière de se servir d’une arme dès lors qu’on hôte la vie d’un autre. Avant ce 4 Juillet 2016, les saoudiens se tenaient très loin de la terreur des bombes, aujourd’hui ils vivent leur « 11 septembre ». Le loup est entré dans la bergerie, pour le moment on ne sait pas par la faute de qui.
DAESH est une appellation d’origine contrôlée qu’on doit manier avec beaucoup de tact puisqu’on ne sait toujours pas de quelle puissance DAESH est une franchise.
Il y’aura un avant et après 4 Juillet 2016 en terre sainte.
Blaka
La démission du ministre Soumeilou Boubeye MAIGA est-elle?
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ELIJAH DE BLA
https://www.youtube.com/watch?v=vCjUhF_Zkeo&feature=youtu.be Les maliens et amis du Mali se rassemblent massivement Samedi 24 Mai 2014 devant le Quai D’Orsay à 13h30 à Paris pour une grande manifestation dans le but de soutenir le Mali et dénoncer globalement l’attitude de la communauté internationale et particulièrement celle de la France. Entre autres ils dénoncent le soutient de la France au MNLA contre le reste du Mali. Les maliens et amis du Mali demanderont à la France de clarifier sa position vis à vis du Mali. Métro/RER Invalide ELIJAH DE BLA
On n’a jamais une seconde chance de laisser une première bonne impression. De toute la carrière du premier ministre Moussa MARA, il se souviendra de cette visite du 17 Mai 2014 au nord du Mali et particulièrement dans la ville de Kidal. L’impression qu’il laissera le suivra aussi pendant très longtemps. Annoncée en grande pompe sur la toile malienne et attendue par tous, cette visite suscitait la curiosité tant le curseur du débat depuis des semaines est très loin de ce schéma. En temps normale une visite de premier ministre est d’une banalité et ne fait pas l’objet d’un acte digne de Soundjata KEITA, seulement dans ce cas-ci la réalité est autre et rend héroïque le déplacement. Ce n’est donc pas exagéré d’associer bravoure et courage à cette visite du premier ministre car l’insécurité est le premier mot qui vient à l’esprit quand on évoque cette région du Mali. En toute chose il y’a le fond et la forme. Pour la forme de la crise territoriale du Mali il fallait un signal fort mais pour le fond il faudra attendre. Moussa MARA a choisi le Samedi 17 Mai 2014 pour briser le mythe de l’inaccessibilité de Kidal par les autorités maliennes et transmettre aux locataires des lieux un message ferme. C’est une symbolique saluée par nombreux maliens y compris les plus sceptiques.
L’équipe de RP MEDIAS a voulu recueillir les premières réactions du premier ministre depuis Kidal au sujet de cette première visite. En plein milieu des agents de l’administration et des maliens venus à sa rencontre il répondra aux questions qui lui seront posées.
Pour Moussa MARA le MNLA cherche par tous les moyens à empêcher le bon fonctionnement de l’administration malienne au nord du pays et plus singulièrement à Kidal. Il dira que le temps est venu pour siffler la fin de ce statu quo invivable à Kidal. Sa visite étant placé sous le signe du redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du pays et son bon fonctionnement, il a donné l’exemple en affrontant les combattants du MNLA désireux de l’empêcher de réaliser cette visite. D’ailleurs la réunion ayant eu lieu dans les locaux du gouvernorat avec l’ensemble de l’administration malienne s’est déroulée sous les tirs des combattant du MNLA. Toujours en rapport avec le but de sa visite, il dira « Le Nord du Mali est habité par des maliens et non par des étrangers et il se trouve que je suis le chef de l’administration malienne donc je dois rétablir cette administration sur l’ensemble de cette partie du Mali ». Les affrontement ont été si rudes que par moment le gouvernorat a été sous contrôle des combattants du MNLA puis était en train d’être récupéré et mis sous contrôle des FAMA au moment où nous réalisons cet interview. Il nous confiera que depuis son arrivée au Nord du Mali et dans la ville de Kidal, sa sécurité est assurée par les forces armées du Mali ( FAMA). Suite aux tirs des combattants du MNLA, la MINUSMA et certaines équipes de la mission Serval sont intervenus pour calmer les tirs. Devant quitter la ville de Kidal en fin de journée par hélicoptère comme à son arrivée, MARA a été contraint de passer la nuit sur place pour cause de mauvaise condition météo.
Pour les amateurs de sensations fortes et de suspens, cette journée fut riche et très incertaine pour la délégation malienne qui a tout de même réussi à accomplir la première étape de son projet.
si l’homme rêve d’habiter sur Mars, les gouvernants maliens rêvent d’administrer Kidal.
ELIJAH DE BLA